➡️ Paris Bout-à-bout en abîme est un ciné-concert… en abyme.
En effet, la réalisatrice du film (Nurith Aviv) filme en temps réel un ciné-concert qui accompagne les images d’un de ses films des années 90, Paris Bout-à-bout. Parfois visibles, parfois recombinées, les images qu’elle filment modifient le cours du spectacle.
Les interprètes du ciné-concert sont Jaap Blonk (voix), Hervé Sellin (piano) et Georges Bloch (voix et machines).
La genèse en temps-réel du spectacle utilise des outils REACH (OMax et Somax) de co-créativité. Dans le cas de Somax, les interprètes interagissent avec des corpus de leur propre répertoire: Hervé Sellin avec son trio Sellin-Celea-Hummair, et Jaap Blonk avec son cycle Geen Krimp.
La cinéaste en abîme est donc à l’image de musiciens dans la même situation ; à la fin il semble que la langue imaginaire de Jaap, le « geenkrimpien », réussisse à envahir l’espace sonore.
Le film originel est constitué de plans-séquence ; sa recombinaison par les machines (en foncions de critères sonores) donne naissance à un montage de plus en plus rapide, à la fois des images du film d’origine et de celles filmées durant le spectacle.
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